Interpréte et Résistant
BRETAGNE 1940 1944
Georges Kieffer Alsacien de Strasbourg est incorporé en 1939 dans l'armée suite a la mobilisation ,fait prisonnier il sera libéré en août 1940 comme Alsacien,il retourne en Alsace en 1942 il est incorporé de force dans les services de l'organisation TOD . Dans un premier temps il est envoyé en Allemagne à Karlsruhe puis de la mi 42 a 43 il sera envoyé en Russie à Minsk ,Smolenks durant ces mois sont activité sera liée à la conduite d'engins de travaux public en février 1943 il est muter en France à Dinard .C'est a partir de cette époque qu'il sera mis en contact avec la résistance Cela se fera par une approche grâce a sont travail il est au courant des travaux de construction des ouvrages pour le mur de l'Atlantique dans la région ,les contacts avec les chef de chantiers ,les rencontres avec les autorités vont l'amener a être au courant des travaux,des emplacements futurs des batteries, ainsi que des effectifs des troupes présentes.
Georges Kieffer avait l'habitude de ce rendre dans un café chez Victor à Dinard là il sera mis en contact avec des résistants du réseau BUCKMASTER . (Les réseaux du S.O.E. en France portent le nom du Colonel Buckmaster associé à un prénom ou surnom français. Le réseau Oscar-Buckmaster, a le surnom de son chef, le colonel Vallée également appelé « Oscar »).
(En Angleterre, la responsabilité de la section française (section F) du S.O.E. est confiée en novembre 1941 à Maurice Buckmaster. Les parachutages en France ont en fait commencé en mai 1941 mais ce n’est qu’à partir de septembre 1942 qu’ils prennent de l’ampleur. Les agents parachutés recrutent de nombreux agents en France qui dépendent directement des Britanniques tout au long de la guerre. Leur but : constituer des groupes de résistance le long d’une ligne St Malo, Rennes, Châteaubriant, Saint-Nazaire, pour pouvoir, le moment venu, contenir les Allemands en Bretagne)
Georges Kieffer fera passer des informations sur l'organisation et les travaux bien que les allemands avaient plus ou moins confiance cela va lui permettre de garder un bon contact ses chefs . Aussi les services de renseignements Allemands sont au courant des activités d'espionnage sur les sites de construction des ouvrages Georges avait le loisir grâce a son travail de rencontrer des ouvriers de jeter un regard sur des plans ,une fois les renseignements recueillis il se rendait au point de rendez vous le café Victor là les renseignements étaient collectés et transmis à Londres.
M Georges Kieffer était un agent de classe p2 . Les agents P1 fournissent « une aide régulière, tout en conservant leur activité professionnelle ». Quant aux agents P2, ils ont « signé un engagement militaire pour toute la durée de la guerre ».
Cela va fonctionner de février 43 au 29 novembre 1943 date de son arrestation sur dénonciation ,tout le réseau sera fait prisonnier soit 28 personnes en moins de 3 jours .
Conduit à la prison de saint Malo il restera 3 jours pour interrogatoire ,il faut bien savoir que pour les Allemand c'est de la haute trahison et qu'il agit la peine est a mort sans recourt .Puis ce sera la prison jaques Cartier à Rennes ou il restera en attendant son jugement et condamnation là les allemands vont l'utiliser comme interprète . En août 1944 il fera parti du dernier convois il ne pourra pas s'évader comme certains vont le faire .
L'activité essentielle de F2 est le renseignement. Provenant de toute la région, des centaines d'informations sont centralisées à Caen sur les défenses du Mur de l'Atlantique, les dépôts de munitions, l'activité de l'arsenal de Cherbourg, les mouvements de troupes allemandes, les terrains d'aviation, les emplacements de DCA, les postes d'écoute et les stations radar, les rampes de lancement de V1.
SCHWING Jean Jaques
Engagée dès l'invasion allemande, elle assura l'acheminement secret d'un courrier à destination de l'Alsace occupée. Ensuite, elle entra au réseau de renseignement F2 de la France combattante. Assumant le secrétariat du sous secteur des Côtes du Nord Morbihan, dont son mari était le chef, elle assurait souvent des liaisons dangereuses avec les agents de la région, recherchant par la même occasion des renseignements militaires.
Arrêtée avec son mari le 6 mai 1944, Annick fut incarcérée à la prison de Saint Brieuc, puis à Rennes. Résistant courageusement et habilement aux interrogatoires de la Gestapo, elle réussit à éviter toute répercussion fâcheuse sur la sécurité des autres agents du réseau, qui put ainsi continuer à fonctionner, comme en témoigne la citation accompagnant la remise qui lui fut faite de la Médaille militaire et de la Croix de Guerre avec palme.
Annick fit partie du dernier convoi de prisonniers qui quitta la prison Jacques Cartier, à Rennes, le 2 août 1944. Ce convoi arriva à Ravensbrück le 4 septembre 1944, après maints détours causés par les bombardements alliés. Elle déclina l'offre d'évasion d'un brave cheminot pour continuer à soutenir une camarade pouvant difficilement marcher. Je me suis trouvée avec elle dans ce convoi, et c'est là que j'ai fait sa connaissance. Sa conduite au camp a été exemplaire. Elle parlait à chacune d'entre nous avec beaucoup de cœur d'intelligence et de courage, avec discrétion et simplicité aussi. Elle s'entretenait parfois avec Mme Stauffenberg, l'épouse de cet officier allemand qui participa au complot contre Hitler et déposa une bombe sous la table du Führer, à Rastenbourg. Cette Allemande, très cultivée et parlant un français admirable, aimait causer avec Annick de littérature, et aussi de l'avenir.
Pour Annick, l'avenir sa matérialisa par le retour en France, via la Suède, le 26 juin 1945. Très éprouvée physiquement, Annie n'hésita cependant pas à retourner en Allemagne comme membre de la Mission de Recherche et de Rapatriement des personnes déplacées, à Berlin. A peine rentrée en France, elle fut priée de se rendre à Rastatt pour y témoigner au procès du bourreau de Ravensbrück, Suhren, le commandant du camp. Sa déposition et celles de ses camarades aidèrent beaucoup la justice.
Revenue. à Paris, Annick devint secrétaire de l'officier liquidateur du réseau F2 auquel elle avait appartenu. Assidue aux réunions de camarades, elle put rendre de grands services aux anciens résistants, internés, déportés, en les aidant à faire valoir leurs droits.
Sa réserve naturelle et son effacement volontaire ne la conduisaient pas à solliciter les honneurs. Ce n'est que le 22 novembre 1978 qu'elle fut promue officier de la Légion d'honneur. Elle devait en recevoir les insignes trois semaines exactement avant sa mort le 17 mars 1979 .