FRÉDÉRIC LOHRMANN DE STRABOURG Á DACHAU EN PASSANT PAR VIERZON

                                                            1940 1941

Cette page présente le cas d'un Alsacien qui  refusant l'annexion de sa région a préférer  rejoindre la zone libre malgré les risques

 Fréderic Lohrmann est né à Strasbourg le 9 novembre 1905  demeurant Av Dacheux , en 1940 le 16 octobre il sera arrêté  à  Vierzon  en voulant passer la ligne de démarcation étant alsacien il sera remis aux autorités Allemandes   c'est sous le prénom germanisé qu'il est enregistré <<Fritz >>

Suite a son interrogatoire fait en premier lieux à  Vierzon il sera envoyé sur Bourges  . A l'issue de cette incarcération il sera  déporté au camps de HINTZER  

 

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Le camp d’Hinzert (du nom du hameau voisin) est crée en 1938 pour servir de camp disciplinaire aux ouvriers qui avaient enfreint les règles de travail des organismes de
construction du Reich, Front du Travail (DAF) et déjà « Organisation Todt ». C’est à Hinzert qu’ils purgeaient leur « peine de police » sous la surveillance de gardiens appartenant à la DAF. Le camp est rattaché à l’Inspection générale des camps en 1940 après la victoire sur la France et l’occupation des Pays-Bas, de la Belgique et du Luxembourg, qui entraîne une internationalisation des travailleurs sanctionnés , en 1941, c'est  l’apparition des premiers résistants luxembourgeois. Situé sur le plateau du Hochwald (haute foret), dominant le Hunsruck, contrefort oriental du massif schisteux Rhénan, à une altitude de 550 mètres, le camp est relié à Trêves, ville la plus proche, par une voie ferrée qui longe la vallée encaissée de la Moselle. La gare de Reinsfeld, relie´e au camp par  quatre kilomètres de chemin abrupt, en assure la desserte. Une foret domaniale de conifères masque le camp et fournit un matériau abondant aux activités forestières des environs. La situation géographique d’Hinzert expose le site à des conditions climatiques difficiles, humidité , brouillard, froid parfois glacial, fortes précipitations et vent. Le chemin d’accès au camp passe devant le « cimetière » des détenus et traverse la zone réservée aux SS. Cette zone comporte sept baraques, un poste de garde, la Kommandantur, la cantine, des garages et ateliers, le cercle des officiers et enfin deux bâtiments de logement pour les SS. Comme ils en ont l’habitude ces derniers font aménager des éléments décoratifs, parterres de fleurs, colombier en bois qui confèrent a` l’ensemble un air de « jardin anglais ». La villa du Lagerkommandant est a l’extérieur du camp. La partie réservée aux de´tenus occupe un carre´ d’environ 200 m de cote . Certains plans,  concordent pas exactement et laissent planer un doute sur l’emprise et le contour réels du camp de détention. La clôture est assurée par un réseau de fils barbelés de 3 mètres de haut, complète par des chevaux de frise, des miradors (aux quatre coins) et un chemin de rondes sur des patrouilles se succèdent toutes les heures, de jour

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comme de nuit. A l’entree de la zone de détention proprement dite se trouve le local du chef du camp (Lagerfuhrer) et de ses auxiliaires, le magasin d’habillement, la menuiserie, la « chambre de quarantaine » (ou Stube 5), ayant servi également de séchoir, voire de salle de douches, la morgue, la chambre de désinfection, enfin le « vestiaire » où sont stockées les affaires personnelles confisquées aux détenus à leur arrivée. Les détenus occupent quatre baraques formant au total huit chambres de vingt-six lits superposés, soit une capacité théorique de 208 places. En pratique, le nombre de détenus par chambre varie fortement au gré des arrivées. Ainsi en juin 1942, le taux d’occupation atteint quatre-vingts hommes par
chambre (quatre fois la capacité théorique), et les châlits, en nombre insuffisant, sont complètes par de simples paillasses. Certaines chambres sont réservées a des catégories particulières de détenus : l’une d’elles reçoit, de la fin de 1941 l’été suivant, des convois d’Allemands engagés dans la Légion étrangère et livrés par la France de Pétain aux
Allemands. Apres le départ des NN, une chambre est occupée par des Polonais en cours de « rééducation » et de « germanisation », une autre est affectée aux inaptes au travail, en complément du Revier, toujours bonde. A cote du Revier, le magasin aux pommes de terre (Kartoffelkeller) sert de lieu de réunion pour les Kapos, et également de « remise a charbon ». Un peu plus loin se trouve la prison (Bunker) avec ses cellules lugubres. Trois autres bâtiments accueillent l’antenne de la Gestapo de Trêves, la section administrative du camp (Hfätlingsverwaltung ou administration des détenus) ; la cuisine, et un réfectoire.


           Le camp  de Hintzer

 

         L'époulliage au camp

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   le 28 novembre 1940 il sera déporté au camp de Dachau  il est enregistré sous le matricule
  21685 il restera à Dachau durant 5 mois il sera libéré le 10 juin 1941 .


 

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A ce jour pas d'information sur la suite des événements 



pour Frédéric Lohrmann


 

 A suivre

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