Des réfugiés Alsaciens et Mosellans au service de la milice
Cette page est faite a partir d'informations et de témoignages
Les informations sont issues des archives départemental de Cher
Il est très difficile de présenter ce sujet beaucoup d'archives ont disparues ou sont encore interdites d'accès aussi grâce a certaines personnes ouvertes a ces recherches il sera possible de mettre en ligne une parti des parcours de ces Alsaciens et Mosellans qui firent ce choix .A travers ces pages il ne faut pas voir une certaine apologie de ces choix mais simplement de présenter un aspect oublié volontairement ou pas de cette partie de l histoire .
Pour des raisons pratique la première page sera consacrée à une présentation générale est un simple rappel sur cette organisation principalement dans le cher
Préambule
A ce jour, la Milice dans le Cher est évoquée dans de nombreux ouvrages à travers quelques unes de ses actions ou certains de ses responsables. Les noms de chefs comme VIGIER, THÉVENOT, CHAMAILLARD ou bien de quelques simples miliciens sont dorénavant bien connu d'un certain public. BOUT-de-L'AN et LÉCUSSAN, bien que n'étant passé que brièvement dans le Cher, sont aussi familiers aux lecteurs du fait de leur implication dans les évènements de Saint-Amand en juin 1944. De plus, le dernier est aussi responsable de l'arrestation de 67 juifs dans la nuit du 21 au 22 juillet, toujours à saint-Amand. Conduits à la prison du Bordiot, à Bourges, plus d'une trentaine seront ensuite exécutés aux puits de Guerry.
Toutefois, aucune étude ou aucun ouvrage vraiment approfondie n'ont encore été consacrés à la Milice dans le Cher. Sa création, son organisation, le profil sociologique et les motivations de ses adhérents, etc…
Il est difficile de se faire une idée précise des dates de prise de fonction et de la période effective dans le poste des différents responsables. Voire même des fonctions réelles des uns et des autres. Les déclarations sont en effet souvent contradictoires. De plus, il y a souvent confusion entre les différentes fonctions exercées, tout le monde n'étant pas au fait de l'organisation interne de la Milice. Il faut ainsi préciser que le Chef départemental adjoint exerce le commandement de la Franc-Garde, chargée de l'action qui relève du maintien de l'ordre. On voit donc parfois l'appellation Chef départemental de la Franc-Garde, titre qui n'existe pas, ce qui peut porter à confusion.
Francs-Gardes | miliciens | miliciennes | Jeunes | Total | |
Deux petits états numériques moins détaillés précèdent les états d'effectifs dont les relevés ci-dessous sont extraits. Ainsi, le premier, daté du 24 février donne le chiffre de 46 miliciens. Le deuxième daté du 15 mars en mentionne 59. | |||||
Mars 1943 | 16 | 78 | 8 | 1 | 103 |
Mai 1943 | 60 | 96 | 12 | 1 | 169 |
Juin 1943 | 68 | 88 | 22 | 2 | 180 |
Juillet 1943 | 70 | 81 | 29 | 186 | |
Août 1943 | 71 | 83 | 31 | 7 | 192 |
Septembre 1943 | 70 | 83 | 31 | 7 | 191 |
Octobre 1943 | 93 | 74 | 30 | 7 | 204 |
Novembre 1943 | 103 | 69 | 31 | 7 | 210 |
Décembre 1943 | 105 | 61 | 31 | 7 | 204 |
Février 1944 | 119 | 54 | 38 | 9 | 220 |
Mars 1944 | 131 | 56 | 41 | 10 | 238 |
Avril 1944 | 142 | 57 | 44 | 10 | 253 |
Février 1944 | 119 | 54 | 38 | 9 | 220 |
Mars 1944 | 131 | 56 | 41 | 10 | 238 |
Avril 1944 | 142 | 57 | 44 | 10 | 253 |