RÉFUGIÉS ALSACIENS MOSELLANS DANS LA RÉSISTANCE 1940 1945
Dans certains cas une partie de l'histoire volontairement oubliée
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Un sujet délicat a présenter là ou une partie de l'histoire est oubliée dans certains cas volontairement .
Dans cette page l'évocation des grands résistants connus d'origines Alsacienne ou Mosellanne ne sera pas présente elle est dans la majorité des livres d'histoire et je laisse la place aux historiens de la grande histoire pour l'écrire et la raconter ,pour moi c'est celle des oubliés ,des anonymes ,des noms gravés au bas d'un monument, ceux que l'histoire a volontairement oubliés pour mieux cacher la vérité pas très belle a voir ni a raconter.
Il faut remonter a la fin de la guerre de 1870 pour comprendre une partie de l'esprit de résistance des Alsaciens Mosellans .C'est à travers l'expression culturelle et identitaire de ces régions que ce trouve l'esprit de résistance à toutes dominations l'Alsacien et le Mosellan sont avant tout attachés à leur culture,à leur langue, à leur terre à leurs traditions, à une certaine forme de régionalisme indépendant tout en restant Français . Ils ne peuvent nier le passé lié à la culture germanique qui fait partie intégrante de leur histoire ,tout comme l'apport de la culture et de l'esprit français dans l'identité des Alsaciens et des Mosellans.
Être Alsacien ou mosellan c'est appartenir à une identité propre, à ces caractères ,un exemple
Le père de mon arrière grand père et né en 1851 il est décédé en novembre 1945 à Strasbourg ,en 1870 il servait à Laon dans un régiment d'artillerie durant sa vie 5 nationalités et chaque fois remettre en question la langue, la culture, l'administration, devenir l'apparence du bon vouloir du maître des lieux .il disait :<< Je suis Allemand par une certaine part de culture,Français par une certaine forme d'esprit, Alsacien par le coeur .
L'esprit de la résistance va s'installer parmi certains réfugiés pour des raisons multiples celles ci sont reposes sur le fait de l'attitude de Vichy lors de l'annexion ,le manque d'opposition ferme du gouvernement ,l'attitude par rapport aux réfugiés ,le manque d'avenir, l'absence d'espérance de retour pour ceux qui sont restés volontairement ou contraint .A toutes ces raisons il faut ajouter la volonté d'être et de rester Alsacien ou Mosellan et libre .
Les engagements dans la résistance ne seront pas identique entre la zone libre et occupée ,pour ceux de la zone libre ce sera surtout une lutte interne contre vichy et une recherche d'informations sur ce qui se passe en Alsace Moselle surtout dans les années 1940 1942 a partir de novembre 1942 devant l'occupation de la zone dite libre la création de divers mouvements va sensibiliser bien des réfugiés de l'est a prendre position .Dans le même temps d'autres vont faire un autre choix et servir l'occupant , bien des familles vont de nouveaux être déchirées par des drames .
Pour ceux de la zone occupée l'acte d'intégré la résistance sera plus délicat et risquée le fait d'appartenir à cette communauté de réfugiés ne favorise pas l'engagement , le doute est présent dans la population locale sur l'intégrité patriotique de certains réfugiés vu les postes occupés par certaines personnes, aussi certains par leur activité seront d'une utilité des plus importante , malheureusement dans bien des cas les doutes sont persistants et non fondés ce qui entraînera de la part de certains un comportement injustifiable et des plus répréhensible vis a vis des Alsaciens Mosellans , beaucoup feront des rapprochements entre collaborateur et le fait d'être Alsacien ou Mosellan surtout ci ceux ci travaillés comme interprètes auprès de l'occupant ou dans des activités liés a l'administration de vichy .
Un cas oublié
Le fransicain de Bourges frére Snake qui sera un élement important dans la résistance
avec l’aide de Georges RUETSCH Alsacien , interprète auprès des Allemands à la préfecture du Cher et Félix DEGEORGES, marchand de vins à Bourges, il organise un réseau clandestin travaillant aux transmissions d’information… A Dijon où il est muté, il va poursuivre son apostolat jusqu’à ce qu’un maquisard lui propose de rejoindre les FFI (Forces françaises de l’intérieur) : « je déteste les nazis mais je suis allemand et je veux partager les épreuves de ceux qui portent le même uniforme que moi. »