DES ALSACIENS ET MOSELLANS Á TULLE LE 9 JUIN 1944

                                                                        Parmi les 99 suppliciés

Cette page est faite pour rappeler le drame de Tulle où  furent exécutés 99 personnes dont trois Mosellans . Parmi les waffen ss qui ont participés a ces exécutions il y avait des Alsaciens incorporés de force  durant ces événements ils furent principalement chargés de la surveillance . 
Ce drame lié a une action  incontrôlée de la résistance et principalement des FTP sera le déclencheur des représailles .

Les renseignements sont issus d'ouvrage  le Drame de Tulle de A SOULIER (document  fourni par M Chilling )
Journal de la  FRANCE N 66
Témoignage d'un Alsacien incorporé de force  

Un jeune incorporé de force Alsacien aura par son geste sauvé une vie
ce récit est repris par Remy mais il est de l'abbé Espinasse .
< un jeune Français s'efforce de convaincre un soldat plus jeune que lui de le sauver,le soldat le prend par le bras et le conduit devant  WALTER  qui acquiesce d'un signe de la tete .Alors les deux adolescents l'un casqué ,botté en arme et l'autre en tenue de travail,s'éteignent en pleurant .L'abbé Espinasse s'approche de Walter qui semble ému <Ce que ce soldat vient de faire ne doit pas vous étonner comme pour excuser son geste .C'est un Alsacien > parole de Walter à l'Abbé Espinasse .


 

AFFICHE TULLE

 
 


 L'attaque de Tulle est planifiée a la mi- avril ou début mai 1944  par le commandant des maquis FTP de Corrèze, Jacques Chapou, dit Kléber, a t'il organisé cette attaque seul sans ordre venant des chefs FTP ?   pour certains  il semble bien que cette attaque ait été envisagée sans aucun lien avec le débarquement dont la date était encore imprévisible.ce qui rappelle l'attaque de saint Amand  le 9 juin 1944 par des FTP du  Cher  .  Elle poursuit plusieurs objectifs : « désarmer, et si possible, anéantir la garnison allemande ; désarmer les Gardes Mobiles et s'approprier leurs armes et véhicules ; rendre inoffensifs la Milice et les collaborateurs connus », mais aussi, « creuser des vides dans la garnison, inspirer une crainte salutaire à ses chefs et les amener à se retrancher dans Tulle sans en plus sortir, faisant ainsi cesser, au moins pour un temps, les expéditions contre les maquis. » Contactés, les responsables de l'Armée secrète se montrent tout à fait opposés à une opération contre un centre urbain.

Selon J. Delarue, Tulle est défendue par une garnison de sept cents hommes du 3e bataillon du 95e régiment de sécurité de la Wehrmacht, auxquels il faut ajouter six ou sept cents hommes des Gardes Mobiles et de la Milice française . Face à eux, les résistants disposent de 1 350 combattants, dont 450 ne participent pas au déclenchement de l'opération et de 1 350 hommes en soutien. Pour Jean-Jacques Fouché & Gilbert Beaubatie, les forces en présence s'élèvent à un peu plus de trois cents hommes du côté allemand, l'attaque étant lancée par quatre cents FTP, qui sont rejoints ensuite par cent-vingt combattants supplémentaires en milieu d'après-midi le 7 et le 8 au matin.

L'offensive se déclenche le 7 juin 1944 à cinq heures du matin et un coup de bazooka tiré sur la caserne du Champ de Mars où sont cantonnées les forces de maintien de l'ordre donne le signal de l'attaque. Dès six heures, les édifices dans lesquels se trouve la garnison allemande sont cernés ; la poste et la mairie, où les FTP établissent leur poste de commandement sont occupés vers sept heures. À huit heures, la gare elle aussi est prise par les résistants, qui y trouvent dix-huit gardes-voies et un employé des chemins de fer, Abel Leblanc : invités à rejoindre le maquis, ceux-ci préfèrent attendre la fin des combats dans la salle d'attente. À 11 h 30, les forces de la Milice et des GMR hissent le drapeau blanc sur la caserne du Champ de Mars : après des négociations, ils quittent la ville vers seize heures, en emportant tout leur matériel . Pour Elie Dupuy, dont le groupe de combat FTP n'avait pas été touché par l'ordre de repli de Chapu, ce départ est un échec, l'un des buts de l'opération étant de récupérer le matériel de guerre et de transport des forces de l'ordre ; mais avec son seul bataillon de quatre-vingt dix hommes, il n'a pas les moyens « de poursuivre l'attaque contre la garnison allemande et, en même temps, d'imposer une reddition inconditionnelle aux policiers ».

Pendant ce temps, vers 13 h 30, les Allemands profitent du retrait partiel des maquisards sur les hauteurs ordonné par Chapou et reprennent brièvement le contrôle de la gare, dans laquelle ils découvrent à leur tour les gardes-voies, porteurs d'un brassard blanc, signe distinctif de leur fonction, mais semblable à celui des FTP. Dès que les gardes-voies sortent du bâtiment, sans le moindre interrogatoire, sans même être fouillés, ils sont pris sous le feu des troupes allemandes dans la cour de la gare ou le long des voies menant au garage du chemin de fer départemental, fauchés par des tirs croisés  .Seul Abel Leblanc survit à la fusillade.

Dans la nuit du 7 au 8, alors que les maquisards, toujours privés des 450 hommes du groupe A, se sont retirés sur les hauteurs, la garnison allemande se regroupe en trois lieux : l'école normale de jeunes filles au nord, la manufacture d'armes et l'école de Souilhac au sur.Les combats reprennent à six heures trente du matin la principale offensive étant dirigée contre l'école normale, bastion principal des troupes allemandes. Face à la résistance des Allemands, les FTP boutent le feu à l'édifice vers quinze heures.

Vers dix-sept heures, dans des circonstances qui restent peu claires et discutées, les Allemands tentent une sortie ou essaient de se rendre :  l'un d'entre eux agite un chiffon blanc,  au dire de certaines personnes d'autres portent des grenades amorcées ce qui n'est pas prouvé l'amorcage des grenades allemande dite a manche se fait par l'intermediaire d'une ficelle dans le manche et l'action de tirer sur celle-ci déclenche l'amorcage soit 7 secondes . Dans la confusion la plus totale, les maquisards ouvrent le feu à l'arme automatique : Au dire d'un jeune FTP <On croyait qu'ils allaient se rendre mais quand ils ils ont voulu balancer des grenades on a tiré dans le tas > ,certains soldats sont fauchés à bout portant,d'autres  bien que bléssés seront executés certains corps seront mutilés affreusement < une trentaine de corps gisaient au milieux de l'avenue Bournazel  des cadavres avaient perdues leurs bottes arrachées par des mégères qui injuriaient les morts<< toute la ville a sa lie><plus d'un cadavre avait le visage souilléde crachats . (Témoignage de M Bourdelle )d'aprés un témoin appatenant a l'unité de la wafffen SS  Alsacien incorporé de force cetains corps avaient les jambes dénudées et affreusement mutilées aux parties génitales .  Après la reddition des troupes allemandes, neuf membres du Sicherheitsdienst sont identifiés, notamment avec l'aide d'une trentaine de maquisards libérés, emmenés au cimetière et fusillés sans jugement .

Les combats cessent dès ce moment, les résistants se contentant de maintenir l'encerclement de la manufacture d'armes et de l'école de Souilhac, qu'ils comptent attaquer le lendemain. Alors que les blessés allemands et français sont emmenés à l'hôpital, Kléber se rend à la préfecture et demande au préfet Trouillé de continuer à assurer la direction de l'administration. Pour la résistance, à l'exception des deux petits bastions à prendre le lendemain, Tulle est libérée.

Les pertes allemandes sont estimées à 37 morts, 25 blessés et 35 disparus par Sarah Farmer.Pour G. Penaud, elles s’élèvent à une cinquantaine de morts, une soixantaine de disparus, sans doute faits prisonniers et de 23 à 37 blessés. La majorité des prisonniers est vraisemblablement abattue par la suite, seuls quelques soldats d'origine polonaise ayant accepté de se joindre au maquis



À 21 heures, les premiers chars de la 2e division blindée SS Das Reich arrivent à Tulle par trois axes de pénétration, prenant les maquisards par surprise. Les postes de l'armée secrete  et des FTP établis à distance ayant été balayés par les blindés, aucune alerte n'ayant pu parvenir à temps à Tulle. Les maquisards quittent immédiatement la ville vers les hauteurs, sans livrer de combats, face à « une colonne de secours  qui ne comprenait que des éléments lourds et disposait d'une puissance de feu considérable » : si des tirs de bazookas depuis le plateau qui domine la ville auraient pu infliger des pertes aux éléments de la Das Reich, les résistants y renoncent par crainte de causer de lourdes pertes parmi la population civile. Les SS installent leur premier poste de commandement dans le quartier de Souilhac, près de la manufacture d'armes, avant de s'installer, le lendemain en fin de matinée, à l'hôtel Moderne. À ce moment, l'officier les plus élevé en grade est le SS-Sturmbannführer Kowatsch, officier de renseignement de l'état-major de la division. Durant toute la nuit du 8 au 9 juin, les S.S. patrouillent dans la ville et assurent l'encerclement de celle-ci.

Le 9 juin, à six heures du matin, les Allemands fouillent la préfecture et menacent d'exécuter le préfet Trouillé, après avoir découvert des armes et munitions abandonnées par les Gardes Mobiles . Alors qu'il va être fusillé par des S.S. commandés par un sous-officier, le préfet échappe à l'exécution en indiquant qu'il a un rang équivalent à celui d'un général, et en exigeant de parler à un officier supérieur avant d'être fusillé. Il parvient à convaincre l'officier qui se présente de rendre visite aux blessés allemands soignés à l'hôpital. Durant la visite, un des blessés allemands confirme à l'officier que le préfet a empêché un maquisard de les fusiller : « Cet homme nous a sauvé la vie  ».

La rafle

par petits groupes, les SS ratissent les quartiers et les rues ; ils entrent dans les logements, examinent les hommes qu'ils font sortir ; aux femmes, ils affirment qu'il s'agit d'un contrôle d'identité, que l'absence de leur époux, fils ou frère ne sera pas longue et qu'il est inutile d'emporter des provisions » Témoignage  « Encadrés par les S.S. nous descendons le quai de Rigny.  Un groupe plus important s'amalgame au nôtre. Nous gagnons lentement Souilhac : des auto-chenilles, des tanks sont en bon ordre, rangés le long des trottoirs. Notre groupe se joint à d'autres ; d'autres groupes se joignent au nôtre ; et comme l'inquiétude rapproche, les mains se serrent.  Nous marchons la tête haute, dissimulant au mieux notre angoisse. » Les membres des chantiers de Jeunesse, rassemblés dans la caserne des Enfants de troupe, sont également emmenés vers la manufacture d'armes. Au total, près de 5 000 hommes et jeunes gens sont regroupés devant la manufacture

Après l'intervention des autorités françaises une seconde sélection est effectuée parmi les otages, sélection menée par les Allemands et eux seuls. Le principal responsable de ce deuxième tri est l'interprète du kommando du Sipo-SD, Walter Schmald, qui a survécu aux combats des deux jours précédents. Si Schmald n'a sans doute pas agi seul et s'il a vraisemblablement été assisté par d'autres membres du SD venus de Limoges sa présence et son action ont frappé tous les témoins, pour lesquels Schmald incarne le processus de désignation des victimes. Aux côtés de Schmald, « le bossu l », Paula Geissler, interprète de l'Armée Allemande  attachée au directeur allemand de la manufacture d'armes, participe également au tri et fait libérer seize à dix-sept otages, des ingénieurs de la manufacture ou des hommes qu'elle connaissait, dont le fils d'un pharmacien.


Les pendaisons  99 personnes

« Quarante soldats allemands ont été assassinés de la façon la plus abominable par les bandes communistes.  Pour les maquis et ceux qui les aident, il n'y a qu'une peine, le supplice de la pendaison. [Quarante soldats allemands ont été assassinés par le maquis, cent vingt maquis ou leurs complices seront pendus. Leurs corps seront jetés dans le fleuve. »

texte de l' affiche signée par le général commandant des troupes allemandes, placardée à Tulle

Vers quinze heures trente, Kowatsch en réponse à une dernière intervention du préfet qui demande que les exécutions n'aient pas lieu par pendaison, lui répond que « nous avons pris en Russie l'habitude de pendre, nous avons pendu plus de cent mille hommes à Kharkov et à Kiev, ce n'est rien pour nous. » Il demande au colonel Bouty, président de la délégation spéciale, d'annoncer au groupe principal de prisonniers qu'ils doivent assister aux exécutions. Avant que ceux-ci soient conduits sur la place de Souilhac, Bouty leur déclare : « J'ai une nouvelle bien pénible à vous annoncer : vous allez assister à une exécution. Je vous demande le plus grand calme. Ne faites pas un geste, ne dites pas une parole. » À leur arrivée, les prisonniers découvrent, sur plusieurs centaines de mètres, des cordes terminées par un nœud coulant accrochées aux arbres, aux réverbères et aux balcons. Les préparatifs ont été assurés, dès la fin de la matinée, par le SS-Hauptsturmführer Wulf, chef du bataillon de reconnaissance et par son adjoint, l'Oberscharführer Hoff, chef de la section de pionniers, qui fait appel à des volontaires pour effectuer les pendaisons.



 

PENDUS TULLE



 

Les victimes désignées pour la pendaison sont conduites sur les lieux de leur exécution par groupe de dix. « Chacun d'eux se trouva bientôt au pied d'une échelle,. Deux SS se tenaient près de chaque corde ; l'un d'eux gravissait les degrés d'une seconde échelle ou d'un escabeau en même temps que le condamné. Dès que celui-ci atteignait la hauteur voulue, il lui passait le nœud coulant, le serrait, et le second SS enlevait brutalement l'échelle du supplicié. » Dans certains cas,  se suspendent aux jambes de leur victime,. « Parfois, pour accélérer l'exécution, les SS poussent leur victime à coups de crosse et donnent des coups de pied à l'échelle qui tombe. » Suite à l'intervention du colonel Bouty auprès d'un officier allemand, l'abbé Espinasse a été autorisé à offrir son ministère à ceux qui vont mourir. Il assiste aux premières exécutions. Lors de celle du premier groupe, « dans un cas  la victime, mal pendue sans doute, s'agite par spasmes ; alors, je vois le soldat qui venait d'ôter l'échelle s'en servir pour frapper le supplicié jusqu'à son immobilisation complète » ; par la suite, il constate que « le peloton d'exécution presse la marche des condamnés, et non sans violence ; je vois encore le soldat brisant, d'un geste rageur, la crosse de sa mitraillette sur le dos d'une victime qui a un mouvement d'horreur et d'arrêt à la vue des pendus. »  Pendant toute l'opération, Paula Geissler et un groupe de SS, assistent aux pendaisons.

  Des   Mosellans

 BUSHMULLER
Alexandre
 né le 1 décembre 1919 à  Bonn  Allemagne  restaurateur  en Moselle il sert au 5 génie  refoulé sur Poitier  fait prisonnier contraint a faire l 'interprète  ,Libéré avec les Alsaciens il opte pour la  Françe  il s'engage au 13 BCA licencié en 1942 il était fiancé a une commerçante de la ville 84 avenue Victor-Hugo  il travaillait comme trempeur à la  Marque

FOURQUET Georges  né à Metz  le 14 février 1920  refugié à Tulle fils d'un employé de la gare de Metz  Il avait fait pendant un an les chantiers de jeunesse  et était venu à Bort-les-Orgues rejoindre ses parents expulsés  .Employé aux tanneries de Bort il était requis à la M A T depuis un an comme graisseur  Domicilié à Roussolles n 16 Marié ,un enfant (2ans)

LARCHEZ Jean Piere  né le 13 octobre 1908 à Fameck  fait prisonnier en 1940 libéré  expulsé  le 26 avril 1941. fils d'un fonctionnaire en retraite ,contremaitre dans une usine métalurgique .Il avait accompli dix-huit mois de service au 507 RCC  à Metz  fait prisonnier à  BELFORT  libéré comme Alsacien Mosellan  expulsé le 26 avril 1941 il participa a des évasions de prisonniers . réfugié il travaille comme comptable aux Chantiers  de Saint-Christophe-la Bouverie (Indre ) Il était venu à Tulle pour un travail d'interim dans le secteur agricole   .Il était marié à une femme malade en traitement depuis cinq ans


A suivre 

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