DE LA RÉSISTANCE A LA TRAHISON

Cette page évoque un coté oublié de cette page d'histoire là des Alsaciens et des Mosellans ont franchis la ligne rouge trahir ce mot  veut tout dire  il n'y a pas de justification a l'acte surtout dans le cadre d'une démarche volontaire .Plusieurs cas seront  présentés


 

gaesler


Un premier est celui d'ALFRED GAESSLER bien que cette personne ne rentre dans le cas des réfugiés directement il y par rapport a son père qui se trouvait à Millau comme employé principal et qui fera la demande pour retourner en Alsace en 1941 là il fera le choix du national socialisme est deviendra membre du parti en 1945 réfugié en Baviere il sera remis aux autorités Françaises et jugé à Strabourg 

 Alfred est né le 21 novembre 1919 à SCHILTIGHEIM dans le Bas Rhin  ,il mesure 1.67 les cheveux châtains,  yeux brun, . Passage à l'école primaire de Molsheim puis lycée de Strabourg il est jugé paresseux et effronté. Il sera interne au lycée Lamartine à Macon  ,Voulant apprendre le métier de cuisinier il suivra des cours à l'école hoteliere de Strabourg puis formation dans un hotel  il sera très vite congédié . 
Tentative dans un cabinet d'architecte suite a une formation aux arts décoratif est là de nouveaux échec
Le 9 juillet 1937 il signera un engagement dans la marine pour cinq ans . Le 1 août 1938 il est quartier maître radio . le 1 septembre 1939 il est affecté a la quatrième escadrille de sous-marin puis à la seconde pour être muté au centre des sous-marin de Cherbourg . Le 1 février 1940 il embarque sur le Minerve avec ses camarades il se retrouve dans le FNFL .Il est affecté dans le service de propagande à Liverpool là il se fait surtout sa propre publicité auprès du personnel féminin . En novembre le voilà sur le Triomphant .Le 28 novembre il fait sa demande pour le deuxième bureau grâce a son Anglais et la maîtrise de L'allemand il est affecté auprès du commandant d'ESTIENNE d'ORVES  dont il sera le radio mais surtout le premier de la France libre  il aura comme nom de code MARTHY 
 Qui était il ce fils de cheminot Alsacien dont le père très germanophile ,la mère est décédée en 1938 .À t'il eut des contacts avec les services d'espionnage Allemand <Abwehr > avant son engagement ont pourrait le croire .


 

estienne d`orves





À Londres, d'Estienne d'Orves figure parmi les premiers officiers à se mettre aux ordres du général de Gaulle.
Sous une nouvelle identité, il est affecté au service de renseignements, sous la direction de l'amiral Muselier.
Sa mission est de collecter un maximum de renseignements en provenance de France pour soutenir l'action des troupes britanniques.
Désireux d'agir par lui-même, d'Estienne d'Orves se rend lui-même en France pour monter son propre réseau de renseignements. Il constitue une équipe avec Maurice Barlier et Yann Doornick, ses adjoints directs, l'un et l'autre âgés de 35 ans. .
Il recrute également un jeune radio de 20 ans, Alfred Gaessler, qui a l'avantage de parler allemand (il est d'origine alsacienne). Le 21 décembre 1940, les voilà qui accostent près de Plogoff, en Bretagne. Ils se font héberger chez un couple de sympathisants.
Baptisé Nemrod, le réseau se met en place. Il recueille notamment des renseignements sur les Allemands de la région de Nantes qui sont transmis par radio à Londres. Le commandant d'Estienne d'Orves noue des contacts clandestins à Paris...
A son retour en Bretagne, ses adjoints et ses hôtes lui font part de leurs inquiétudes relativement à la conduite du radio Alfred Gaessler. Celui-ci traîne dans les bars et converse imprudemment avec les soldats allemands.
D'Estienne d'Orves, par excès de confiance, commet la faute de ne pas le renvoyer immédiatement Angleterre et lui laisse une deuxième chance.
Quelques jours plus tard, Gaessler, humilié et peut-être déçu par la vie d'espion, qu'il espérait plus palpitante et plus fastueuse, se rend dans les locaux de l'armée allemande à Nantes. Il déballe tout. Il déclare au capitaine de corvette PUSSBACH< J'appartien à un réseau de renseignements au profilt des Anglais ,dont je suis le radio. En tant qu'Alsacien et germanophile,j'estime de mon devoir de dénoncer cette organisation d'espinage > Et dans la nuit du 21 au 22 janvier 1941, les Allemands cueillent les membres du réseau Nemrod à leur domicile.
D'Estienne d'Orves résiste autant qu'il peut aux hommes qui ont fait irruption dans sa chambre. Roué de coups, il est jeté en cellule ainsi que ses compagnons.
Les bureaux de Londres, ignorants du drame, vont être intoxiqués pendant plusieurs semaines encore par des faux messages radio du traître Gaessler, provoquant de la sorte l'arrestation d'autres agents (Gaessler sera finalement évacué par les Allemands en Autriche et disparaîtra dans la tourmente en 1945).
Procès et dénouement
Le 1er avril 1941, Honoré d'Estienne d'Orves et ses compagnons d'infortune sont incarcérés à Paris dans la prison de la rue du Cherche-Midi. En prison, soutenu par sa foi, le lieutenant de vaisseau manifeste une exceptionnelle force d'âme dont témoigne l'aumônier allemand, l'abbé Franz Stock.
Devant le tribunal militaire allemand, son courage lui vaut l'admiration de ses juges, lesquels vont le condamner à mort ainsi que huit de ses compagnons, mais également demander leur grâce au Führer !
L'invasion de la Russie  par la Wehrmacht, le 22 juin 1941, fait basculer les communistes français dans la résistance. Le 21 août, un militant communiste de 22 ans, Pierre Georges, futur «colonel Fabien», se rend au métro Barbès et abat le premier Allemand qu'il croise sur le quai, l'aspirant Moser.
En France, la répression se durcit aussitôt. Dans le réseau Nemrod, six condamnations à mort sont commuées en peines de prison mais trois condamnations sont confirmées...
À l'aube du 29 août 1941, un autocar escorté de camions vert-de-gris quitte la prison de Fresnes pour le fort du mont Valérien, à l'ouest de Paris. À l'intérieur de l'autocar, Maurice Barlier, Yann Doornick et Honoré d'Estienne d'Orves, assis sur leurs cercueils, sous la garde des soldats allemands qui vont quelques instants plus tard les fusiller.
Devant les murailles du fort, d'Estienne d'Orves et ses adjoints demandent à ne pas avoir les yeux bandés ni les poignets entravés. Accordé. Ils reçoivent à genoux la bénédiction des mains de l'aumônier Stock.
D'Estienne d'Orves s'approche du président Keyser, le magistrat qui l'a condamné à mort et lui déclare : «Monsieur, vous êtes officier allemand. Je suis officier français. Nous avons fait tous les deux notre devoir. Permettez-moi de vous embrasser».
Quelques instants plus tard, les condamnés meurent criblés de balles et dès le lendemain, un communiqué et une affiche diffusent la nouvelle. Leur mort courageuse frappe les consciences. Beaucoup de jeunes gens vont basculer dans la Résistance pour se montrer dignes de leur exemple.

GAESSLER va  se mettre au service  de l'Abwehr comme radio il continuera a émettre sous la direction des Allemands  puis il vat retourner en Alsace mais il ne sera incorporé dans l'armée Allemande et disparaîtra en Autriche

Son attitude  reste un mystère  le pourquoi est absent . Mais le mal est fait . c'est cela aussi le travail de mémoire .


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